Tu es un territoire fantôme, le derrière du rideau qui me frôle. Plus j'avance et plus tu te déploies. tu es mon terreau sombre mes embellies violines mes sempiternels éclats, le reflet. Tu es le reflet d'un loisir fantastique, l'écume de jours ni tristes ni joyeux Tu es en bordure, en pointillés, le filigrane d'une frontière qui s'amuse à m'éveiller par fresques par petites touches par tâtonnements tu es joli jaune décoloré un cliché délavé et le milliard de particules qui m'animent Mes traits dans les yeux mes flashs gravés sur le visage des pulsions carmins des intentions cachées des amours du regard les silences retenus les silences avoués Filament de cuivre courant le long d'une artère territoire étranger, route des ensembles des quartiers des voies de garage des hôtels Tu es mon territoire fantôme petit théâtre et grands espaces sinueux voyages clairs-obscurs terre et poussière
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